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Brasil, cannabis, ASM
19 février 2004

Mardi, il m'est arrivé quelque chose

Mardi, il m'est arrivé quelque chose d'incroyable.

Je marchais seul dans São Paulo, dans une petite ruelle déserte d'un quartier mal famé. Deux voitures de flics passent devant moi... Je n'y prete pas atention et je continue mon chemin, un des policiers sors et m'interpelle... Je reviens sur mes pas, et il me fait : Sors tout ce que tu as dans les poches, j'execute, et il fouille pour vérifier pendant que l'autre sentait mes doigts (qui sentaient la clope), il regarde alors dans mon paquet de clope, et quesqu'il trouve enroulé dans une feuille ? Un peu de beuh qui restait. Il commence à me parler de la FEBEM (Prison bresilienne pour mineurs) et il continue la fouille pendant que l'autre me demandait d'enlever mes pompes, mes chossettes et ma casquette. Ils trouvent alors mes grandes feuilles et mon couteau papillon. Il me demande mon identité, je lui répond que je suis français, il vérifie ma carte d'identité, puis il prend la beuh, et, juste devant moi, il la jette dans les égouts et il me dit, rentre chez toi pour cette fois, mais si on te reprend...

Bon, ça ce n'est que le début d'une journée mouvementée...

Le soir, je vais avec un copain à la "boca" (point de distribution de drogues, souvent à poximité des favelas) pour acheter deux doses de crack. Lorsqu'on la prend, la dealeuse nous fait : faites gave à la bagnole rouge. Bon, on repart et on emprunte une ruelle pour aller dans un endroit tranquille pour fumer, il y avait 3 autres personnes dans cette ruelle. Et quesqu'on voit qui arrive, la caisse rouge... Tout le monde met les mains sur le mur, 3 gars descendent et nous font : Donnez tous le "bagulho" (drogue) que vous avez, si vous mentez se sera pire. Mon copain avait les deux doses dans sa bouche (lieu le plus sur pour les garder), il les avale (oui, le gars lui a demandé d'ouvrir la bouche) pendant que les autres nous fouillent (jusqu'aux parties intimes). On pouvait rien tenter, primo, parce que c'était trois masses, secundo, parce que quand ils lèvent un peu la chemise, on peu apercevoir un putain de calibre. Ils nous laissent repartir, et on trace jusqu'à un bar, pendant que mon pote se métait le doigt dans la gorge pour se forcer à les vomir. Au final on les a récupérés et fumés.

 

Tout ça, ça vous donne juste un avant goût du bresil, pays du tiers monde

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